« _ Moi j’appelle cela du printemps. » Arthur Rimbaud
Présentation de
DU PRINTEMPS EN QUARANTAINE
Ce texte est inspiré d’une saison en enfer de Rimbaud. Structuré et démarré à 17 ans. Une saison en enfer est un texte impressionnant, chargé de sens et d’émotions. Cette charge littéraire, c’est bien cela qui m’intéressait!
La particularité poétique de ma transcription tient donc du fond et de la forme; même si il est artificiel de les séparer : Mon ressenti était moins ce vertige d’une saison en enfer où l’on sent le sol se dérober sous nos pieds que cette sensation soulevé par l’idéalisme et inspiré par l’indignation de ce sentiment vécu d’un printemps en quarantaine; en moi et autour de moi! Bref, du gâchis…
Et pour la forme ma transcription reprend mot après mot, phrase après phrase le texte de référence, tout en actualisant le récit:
saison Þ printemps,
enfer Þ quarantaine,…
L’annexe explicite en partie ce jeu littéraire.
La citation de Jean Richer au début du récit rend bien compte d’un essai (transformé) sur l’imagination du langage et d’un aspect (singulièrement) autobiographique.